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UN MORCEAU DE CHAIR TREMBLE À LEURS MAIGRES LENTONS, SCULPTURE 2020 

(masque LED Salvador Dali,  masque clown maléfique, pico projecteur, métal...) Dimensions : variables

Une perche, réalisée de façon précaire, avec différentes tiges en métal et des manches à balai, se hisse  jusqu’au plafond.  À son extrémité un masque de clown maléfique est noué sur les côtés au masque clignotant orange à l’effigie de Salvador Dali. La vidéo ronde donne l’image d’une auréole aux masques et rappelle la lampe torche qu’on se met sous le menton dans le but de faire peur. Les images vidéo qui tournent en boucle, sans son, sont extraites du film Les oiseaux d’Alfred Hitchcock ; des corbeaux prennent leur vol et attaquent les enfants qui s’enfuient en hurlant.

“Un morceau de chair tremble à leurs maigres mentons convoque les figures hideuses et guerrières d’un Janus contemporain, empruntant tant à la monstruosité riante du capitalisme qu’à ses déterritorialisations feuilletonesques et pop. Double visage brandit au sommet d’une pique, auréolé d’un ciel moucheté d’oiseaux empruntés à Hitchcock. La scène tient presque d’une image sainte, mais à rebours de toute complaisance, d’héroïsation et de Salut. La menace que suggère les oiseaux semble agir telle la sanction du réel, indifférente aux récits qui portent les Idoles au pinacle ou les sacrifient.”     



Benoît Dusart        



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A PIECE OF FLESH IS SHAKING AT THEIRS THIN CHINS, SCULPTURE 2020

(Salvador Dali LED mask, evil clown mask, pico projector, metal,...) Dimensions : variables

A precariously crafted pole with various metal rods and broomsticks rises to the ceiling. At its end an evil clown mask is tied on the sides with the flashing orange mask bearing the effigy of Salvador Dali. The round video gives the image of a halo to the masks, it also reminds the torch that we put under the chin to scare. The looping video footage, without sound, is taken from Alfred Hitchcock’s The Birds ; crows take flight and attack the children, who run away screaming. 

“ A piece of flesh is shaking at theirs thin chins, summons the hideous and warlike figures of a contemporary Janus, borrowing as much from the laughing monstrosity of capitalism as from its soap-opera like deterritorializations. A double-face is brandished atop a spike, surrounded by a sky speckled with Hitchcockesque birds. The scene resembles a holy image, yet evoks the very opposite of their common themes of complacency, heroisation and salvation. The threat suggested by the birds seems to act like the inevitable consequence of reality, indifferent to the narratives that either lift Idols to the top or sacrifice them.”



Benoît Dusart        






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